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Séparée de la côte du Goëlo par la Rade de Portrieux, les îles de Saint Quay sont constituées par un vaste plateau de roches dont seules les plus hautes émergent à marée haute. Redoutée par les marins en approche, la navigation au travers de ces écueils recrute la plus grande vigilance et une parfaite connaissance des passages quelque que soit l'heure de la marée et l'état de la mer. étendues sur une vaste surface de près de 5 milles de longueur du nord-ouest au sud-est et de 2 milles environ de largeur du nord-est au sud-ouest, les îles couvrent tout l'horizon devant étables et Saint-Quay. Au nord de l'archipel, l'île Harbour ("Insula Herbora") se situe à moins d'un mille de la pointe du Sémaphore à Saint Quay. Il s'agit de la seule île de l'archipel qui fut habitée par le gardien de la petite maison phare caractéristique qui trône à son sommet. Construit en 1850, cet édifice fut gardé jusqu'en 1891 avant d'être automatisé. Par fort cœfficient, le paysage se métamorphose et les îles de Saint-Quay deviennent le paradis des pêcheurs de coquillages, de homards, de crabes et d'autres crustacés. Un véritable dédale de roches recouvertes d'algues se découvre alors et offre un univers très particulier où seuls les îlots les plus élevés, comme Harbour, la Blanche ou encore la Merdouze, abritent une fragile végétation balayée par les vents. Depuis ces roches, on distingue dans le nord par temps clair la silhouette rayée de la tour isolée du phare du Grand Léjon au milieu de la baie de Saint-Brieuc.
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