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Expédition en canoë au nord du Québec en autonomie du 11 au 27 août 2023

JOUR 16 / 16 - samedi 26 août 2023 : Rivière Rupert

voir aussi le Topo par M;Masson : cliquer ici (pdf)

voir aussi les cartes satellite par P.Bunichon : cliquer ici (pdf)

de la confluence de la Rupert au débarcadère de la piste nord – 9 km (Total : 250 km)

Météo : Beau et venté par vent de nord-est.
Certains la veille avaient exprimé leur souhait de dormir un peu plus le matin compte tenu de la faible distance qu’il nous restait à parcourir pour atteindre le débarcadère de la piste Nord, tout au bout de ce petit bras vers l’ouest. Mas la tempête de la luit nous avait tellement maintenu éveillés que le réveil fut matinal d’autant plus que le vent de nord-est restait encore très soutenu. En revanche, il ne pleuvait plus et le ciel était quasiment dégagé, la tempête avait chassé la nébulosité. Sans bâche de protection affalée à la hâte dans la nuit noire, le petit-déjeuner fut rapidement expédié avec un déplacement express du trépied et du foyer du côté abrité de la pointe. Nous nous autorisions alors un café chaud particulièrement réconfortant après cette expérience nocturne agitée.

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A 8 h 30 à peine, matériel chargé, nous faisions route vers l’ouest dans le bras et quittions définitivement la Rupert. Portés par ce fort vent d’Est, nous donnions là nos derniers coups de pagaie de ce beau voyage immersif au cœur de cette nature sauvage profitant de chaque instant. Les trois canoës naviguaient bord à bord, glissant à même allure sur ces eaux bientôt abritées, cheminant d’îles en îles vers le fond de ce bras de plus en plus étroit. Avec un sentiment de rivière aux rives franches et des méandres sinueux, la navigation fut très agréable. Sans effort, la flottille arrivait bientôt en vue du débarcadère d’accès à la piste nord. Nous ne savions pas vraiment à quoi nous attendre, le topo restant peu précis à ce sujet.

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Mais en fait, sur place, nous découvrions un beau débarcadère et juste au-dessus de la rampe d’accès, une pise en excellent état. Il s’agissait d’une voie d’accès à la rivière longue de 3 km depuis la piste Nord. Sur la gauche, juste à côté du débarcadère, se prolongeait une plage surmontée d’un petit bois avec un bateau à moteur amarré à la rive. En revanche, le lieu était pour l’instant désert, pas la moindre âme qui vive. Après quelques hésitations, nous décidions de nous poser là pour la dernière nuit avant de retrouver Luc le lendemain matin, nous étions cette fois bien arrivés, notre expédition prenait fin à cet endroit. Nous nous trouvions alors à près de 250 km de Chibougamau, le plus proche village vers le sud-est dans la direction du lac Saint Jean et du Saguenay. Au moment du café après une petit repas sur l’herbe au-dessus de la plage, on sentait une pointe de nostalgie dans le groupe. Cette fois, notre périple en canot-camping touchait à sa fin, peut être le dernier de cette lignée. Avec la rigueur et la compétence qui le caractérisaient, Jean s’exécutait avec méthode pour accomplir en silence toutes les tâches nombreuses qui accompagnent la fin d’un tel voyage, le nettoyage complet des bateaux, le rangement du matériel qui n’état désormais plus nécessaire. Ce n’était pas seulement notre expédition qui s’achevait mais toute une époque riche et exaltante de sa vie de voyageur passionné à la découverte de ces grands espaces sauvages Je lui étais profondément reconnaissant de m’avoir permis de vivre à ses côtés une telle expérience avec ses valeurs associées de partage et de respect. Jean s’inscrivait dignement dans le sillage de son père Fernand, parmi les plus illustres pionniers de ces voyages au long cours à la pagaie.

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© Photos : Patrick Bunichon, Anne Cherpin, Mathieu Morverand - Tous droits réservés, All rights reserved, Todos los derechos reservados, Alle Rechte vorbehalten - contact