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Les parcours de haute rivière se pratiquent quasiment exclusivement en kayak. La discipline est une activité engagée qui recrute, outre une parfaite maîtrise de l'esquimautage et un matériel en parfait état, un excellent niveau technique, une bonne condition physique et une lecture sans faille des mouvements d'eau afin de pouvoir suivre les meilleures trajectoires possibles entre les différents obstacles. Les parcours en eaux vives sont très variés mais on distingue malgré tout deux types de rivières : d'une part les rivières manœuvrières à faibles débits (Corse, Ardèche, ...) et les rivières volumineuses à gros débits (Amérique du Sud, Norvège, ...), chaque parcours nécessitant une technique et des connaissances spécifiques. Compte tenu de l'engagement et des risques liés à l'activité elle-même, la pratique du kayak de haute rivière doit nécessairement s'envisager à plusieurs afin de pouvoir assurer la sécurité collective et individuelle en toutes circonstances.
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Par sa grande diversité géologique héritée notamment de sa jeune histoire volcanique, l'Ardèche concentre sur des périmètres relativement restreints une grande variété de vallées encaissées qui abritent de magnifiques rivières. Entre les granits (Beaume), les schistes (Drobie) ou encore les basaltes (Lignon) ou le Gré (Gagnière), l'Ardèche est incontestablement une destination idéale pour la haute rivière.  voir la rubrique

Affluent de la Loire, l'Allier prend sa source en Lozère (voir) tout près de celles du Chassezac (voir) sous le Moure de la Gardille (alt. 1503 m). Son débit est d'abord naturel avant d'être alimentée un peu plus en aval par les eaux du grand réservoir de Naussac (voir) qui ne coupe pas directement son cours mais le rejoint par la rive gauche. De nombreux parcours de classe III-IV sont possibles en kayak  voir la rubrique

Perdue au coeur des vallées profondes des Cévennes gardoises, la Cèze coule depuis les contreforts vers l'est et la vallée du Rhône. En amont du barrage de Sénéchas construit en 1976, la rivière a taillé son lit au travers d'imposants massifs de grés qui lui confèrent une ambiance toute particulière. La navigation peut y être sportive quels que soient les niveaux d'eau de 8 à 20 m3/s avec quelques passages en IV.  voir la rubrique

Affluent de la Cèze voisine, le Luech développe ses 32,8 km de longueur depuis les contreforts du Mont Lozère jusqu'à Peyremale dans le Gard, non loin de Bessèges. La rivière se navigue en kayak sur la plus grande partie de son cours avec plusieurs niveaux de difficultés tout en restant globalement sportive. De nombreux ouvrages d'art, seuils et pont submersibles, recrutent la plus grande prudence. voir la rubrique

L'Altier est une petite rivière dont la source se situe non loin de celle du Lot mais dont le bassin versant se développe vers la Méditerranée. Il s'agit en effet de l'un des affluents principaux du Chassezac dans sa partie amont. L'Altier n'est navigable qu'à la faveur de fortes pluies et offre deux parcours, l'un en amont du barrage de Villefort (Classe III-IV), l'autre en aval (Classe IV-V)  voir la rubrique

En aval du village de Rémuzat, en Drôme provençale, la rivière de l'Eygues se fraie un étroit passage au travers des magnifiques gorges calcaires de Saint-May. A la faveur des pluies abondantes à l'automne et au printemps, la rivière se met en charge et plusieurs sections sont alors propices à la navigation avec des parcours de classe II-III (4) et quelques passages joueurs dans un superbe décor.  voir la rubrique

Principal affluent de l'Eygues avec laquelle elle conflue à Rémuzat, l'Oule est une petite rivière de Drôme provençale. Son cours alterne vastes fonds de vallées et gorges resserrées comme le magnifique passage du Pas des Ondes à Cornillon dans des gorges profondes. Après le pont de Rémuzat, on peut rejoindre la confluence et poursuivre sur l'Eygues dans les gorges de Saint-May. voir la rubrique

En langue corse, les cours d'eau son appelés "fium" et sont considérés tant par les corses que par les visiteurs comme de petits paradis de nature sauvage et d'eau claire. Si les rivières corses qui dévalent les pentes sur des roches cristallines ou volcaniques connaissent leur niveau idéal au printemps. Les amateurs d'eaux vives doivent donc choisir le bon moment pour arpenter les innombrables rivières de Corse.  voir la rubrique

Au cœur de la profonde vallée de la Tarentaise qu'elle a façonné au fil du temps, la jeune Isère se fraie un passage entre de hautes montagnes dont les sommets culminent au delà de 3000 mètres d'altitude. De régime nival, le niveau de la rivière est régulé par plusieurs ouvrages d'art qui permettent de soutenir un niveau d'eau correct même en été. On navigue essentiellement entre Bourg-St-Maurice et Centron.  voir la rubrique

Longue d'un peu plus de 80 km, la rivière de l'Ubaye prend sa source près du col du Longet à 2655 m d'altitude dans les Alpes de Haute-Provence pour confluer avec la Durance au Lac de Serre-Ponçon (voir). L'Ubaye figure parmi les rivières les plus appréciées des amateurs de sports d'eau-vive avec plusieurs sections de difficultés variables de la classe II à la classe V avec un débit naturel.  voir la rubrique

Prenant sa source sous les pentes du Mont Viso, le Guil parcours la vallée reculée du Queyras avant de confluer une cinquantaine de kilomètres plus en aval avec la Durance, elle-même affluente du bassin du Rhône. La rivière offre plusieurs sections navigables de niveaux de difficulté variables. Les parcours les plus prisés se situent entre Château-Queyras et le lac de la Maison du Roy. voir la rubrique

Aux pieds des hauts massifs des écrins, la Guisane dévale les pentes vers la vallée du briançonnais, alternant parties sauvages et sections plus urbanisées. Si la première partie reste tranquille avec quelques beaux passage dont le long rapide des Guibertes, la seconde partie, à partir de Chantemerle se révèle bien plus sportive et manœuvrière. voir la rubrique

Depuis le petit village de Névache, tout au fond d'une vallée magnifique perdue sur les hauteurs du briançonnais, la rivière de la Clarée aux belles eaux claires a creusé son sillon entre de hautes parois calcaire qui confèrent au site une ambiance particulière. Courte (4,5 km), la descente reste malgré tout sympathique et sans grande difficulté exceptés quelques chaos crées par des éboulis torrentiels.. voir la rubrique

A quelques heures seulement de la capitale, le massif du Morvan est formée de roches métamorphiques (granites notamment) issues de montagnes surgies au Paléozoïque il y a 400 millions d'années lors du plissement hercynien. Rabotées par l'érosion, il subsiste de ces montagnes un massif de petites collines et de vallées où l'on trouve deux belles rivières pour la pratique du kayak, la Cure et le Chalaux. voir la rubrique