Niché en fond de vallée, entre
Lozère et Ardèche (voir)
à la confluence du Chassezac (voir),
de la Borne (voir)
et de l'Altier, le petit village
de Pied-de-Borne fut fondé en
1964 lors de la fusion des trois
anciennes communes de Balmelles,
Planchamp et Saint-Jean-Chazorne.
Le paysage de la région est
marqué par la présence de
nombreux aménagements liés au
vaste complexe hydroélectrique
de la Vallée du Chassezac.
Initié depuis les années 1960 et
terminé en 1996, avec le barrage
de Puylaurent, ce dispositif
complexe compte six barrages et
cinq usines dont celle de
Pied-de-Borne qui fournissent
385 millions de kWh, soit la
consommation annuelle domestique
de 162 000 habitants. La
vocation de ces ouvrages est de
prélever une partie des eaux des
bassins versant de l'Atlantique
(de l'Allier notamment) pour les
rediriger vers celui de
l'Ardèche plus exposée à des
déficits en eau. Outre l'usine
qui occupe le fond de vallée
avec son imposant mur anti-crue,
on remarque nettement dans le
paysage les larges conduites
forcées par lesquelles les eaux
du barrage du Rachas sont
canalisées vers les turbines.
Particulièrement exposé aux
épisodes cévenols du fait de sa
position géographique aux pieds
des contreforts, le village et
ses alentours sont souvent
confrontés à des phénomènes de
crue majeures entraînant parfois
des dégâts comme ce fut le cas
en 2014 avec un glissement de
terrain en amont du village dans
le Valat du Mazel sous Planchamp.
voir aussi du canyoning dans la
Haute Borne : cliquer ici |