|
|
![]() |
Dauphins passant furtivement devant l'étrave du
canot transatlantique |
La principale conséquence de ce temps couvert est l’humidité omniprésente à laquelle les rameurs sont confrontés en permanence, ne parvenant pas à faire sécher leurs affaires dans la grisaille ambiante, ni à soigner leurs petites blessures (ampoules, frottements cutanés) rongées par le sel. Les fichiers GRIB (infos météo) récupérés quotidiennement laissent entrevoir des conditions meilleures plus à l’ouest mais rien n’est gagné puisqu’il pleut de manière fréquente en ce moment sur la ligne d’arrivée devant Cayenne en Guyane. Grâce aux communications par SMS, Marc dispose à bord des informations météo. Compte tenu de la situation, il a choisi de ne pas descendre trop au sud et d’observer une route au plus près du 260° (ESW) voir du 270° (plein ouest) lorsque les conditions le permettent. Outre le fait qu’une descente au sud le conduirait dans la zone stagnante de précipitations, cela l’obligerait par ailleurs à forcer tôt ou tard sa route vers l’ouest pour ne pas filer vers le Brésil. Dés qu’il aura réellement atteint les Alizés dont le flux principal se situe au nord et à l’ouest de sa position actuelle, il pourra sans difficulté suivre le cap idéal, c'est-à-dire la bouée fictive de contournement et d’approche de la ligne par le courant équatorial qui borde la côte du Brésil à l’arc antillais. A la vitesse qu’il observe actuellement, Marc devrait atteindre cette zone en début de semaine prochaine. D’ici là, il aura peut-être retrouvé son ami Saïd Ben Amar qui n’est plus qu’à quelques milles au sud de sa position, ce qui sans nul doute serait un moment très sympathique. Pour l’heure, il n’a vu aucun autre skipper, seulement des navires passant plus ou moins loin ainsi que des dauphins et globicéphales noirs curieux mais furtifs. ![]() ![]() Alizés = vents dominant sur l’Atlantique entre l’Afrique occidentale et l’arc antillais |
![]() |
![]() |
Vents sur zone le 9 février 2012 – © Météo modèle NOGAPS |
|
|
|