description : Mélange d'impatience et d'appréhension
à l'approche du départ
A la veille du départ, les premières émotions se
font jour, on commence réellement à prendre
conscience de l’étendue du voyage à parcourir, de
l’isolement, des incertitudes de la météo, du
ballotement incessant, du roulis du bateau … Le saut
dans l’inconnu s’annonce brutal pour nombre de
skippers, le sommeil leur est de plus en plus
difficile et l’appréhension, sinon l’anxiété, se lit
sur les visages, même ceux des mieux préparés. De
son côté, Marc ne rencontre pas trop cette tension,
il sait que les prémices du départ pourront être
accompagnés d’une pincée d’émotion, mais il s’agira
alors plus de cette satisfaction d’y être enfin,
d’avoir atteint son objectif de prendre le départ de
cette traversée océanique alors que la liste des
obstacles en aurait fait renoncer plus d’un. Les
derniers bateaux ont désormais contourné le Cap Vert
et sont au mouillage dans l’Anse Bernard aux portes
de Dakar. Les instructions de course sont rappelées
une dernière fois aux skippers lors de l’ultime
briefing à N’Gor, la tension est palpable, même les
vendeurs d’objets locaux – tel Modousylla - l’ont
bien perçu, peignant des tableaux spéciaux pour les
skippers en y représentant les bateaux de chacun. Le
départ sera donc donné à 10 heures locale (10 h TU)
- 11 h. en France. Trois coups de corne de brume, un
signal sur le canal 72 de la VHF et les 23 skippers
pourront alors franchir la ligne et s’élancer vers
le large. Sans pression, mais bien conscient de la
mesure du défi qui l’attend, Marc attend cet instant
avec impatience. Avec ses amis, il profite de cette
dernière soirée à terre pour partager sa foi en son
projet avant de se laisser emporter par des rêves de
grand Large. Demain, l’océan Atlantique l’attend.
Voir les infos de
l'organisateur :
http://ramesguyane.com
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