de fortes pentes et une grande variété de paysages
Les aménageurs des siècles passés relataient qu'en Ardèche, "on ne descend pas, on tombe", ce qui donne une idée assez claire des pentes que l'on rencontre ici sur ces contreforts cévenols, traits d'union entre plaines provençales au sud et plateaux du Massif Central au nord. En quittant les plaines calcaires, on s'élève rapidement sur les hauteurs alternant entre grés, schistes puis granites avec parfois quelques inclusions de basalte, vestiges d'anciennes activités volcaniques. On y rencontre ainsi une étonnante palette de paysages différents entre oliviers, châtaigniers, bois de fayards puis vastes étendues de bruyères ou de genêts aux couleurs vives à l'automne ou au printemps.  Les routes de ces contreforts cévenols, bien moins fréquentées, même en saison touristique, que celles de l'Ardèche méridionale se prêtent parfaitement à la pratique du vélo même si l'ascension des différents cols se révèle particulièrement exigeante avec souvent près de 1000 mètres de dénivelé et des pentes marquées. On peut notamment citer le redoutable col de Teste Rouge (voir) ou encore le Col de Meyrand (voir) sans oublier le Col de la Croix de Millet (voir) plus accessible aux pieds du Massif du Tanargue (voir).
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