Les gorges de la Bourne Le bassin de la Vallée de la Bourne et de ses affluents constitue la plus importante incision dans le plateau du Vercors. La rivière qui prend sa source sur le plateau à Lans-en-Vercors aux Jailleux a creusé un profond canyon dans le massif calcaire en formant d'ompressionnantes falaises aux parois abruptes. Après un parcours de 43,1 km, la bourne conflue avec l'Isère qu'elle rejoint à Saint-Nazaire-en-Royans. Afin de rejoindre le plateau depuis la région de Valence et de Romans, une des routes les plus mythiques du Vercors fut construite en fond de vallée en 1872 au terme d'une décennie de travaux. La Bourne marque la frontière entre les Coulmes au nord et le Vercors Dromois au sud. Elle termine sa course dans le Royans au terme d'un parcours souvent très chaotiques avec de fortes pentes. Les gorges de la Bourne Rivière Bourne Longueur 24 km Profondeur 900 m Itinéraire grandiose et vertigineux,classé 3 étoiles au guide Michelin, la route des Gorges de la Bourne est la plus longue des voies typiques du Vercors. La route taillée dans la falaise a été ouverte à la circulation en 1872 après 11 ans de travaux. Les gorges de la Bourne sont un canyon au fond duquel coule la rivière Bourne. Elles relient Pont-en-Royans à Villard-de-Lans dans le massif du Vercors. Accidents[modifier | modifier le code] Le 2 novembre 2007, éboulement1 de pierres entre Rencurel et Choranche (bilan : 2 morts) ; Le 31 janvier 2004, éboulement1 de pierres entre Rencurel et Choranche (bilan : 2 morts). La Bourne est une rivière française, en région Auvergne-Rhône-Alpes, dans les départements de l'Isère et de la Drôme et un affluent gauche de l'Isère, et donc sous-affluent du Rhône. La longueur de son cours d'eau1 est de 43,1 km. La rivière naît dans le parc naturel régional du Vercors, dans le département de l'Isère, plus précisément sur la commune de Lans-en-Vercors au lieu-dit « les Jailleux ». Elle coule d’abord sur environ 7 km selon un axe nord-sud — entre Lans-en-Vercors et Villard-de-Lans — puis, s'engageant dans des gorges, de manière générale vers l'ouest. Elle conflue avec l'Isère au point de jonction3 des communes de Saint-Hilaire-du-Rosier, Saint-Just-de-Claix et Saint-Nazaire-en-Royans1. Communes et cantons traversés[modifier | modifier le code] Dans les deux départements de la Drôme et de l'Isère, la Bourne traverse les quinze communes1 suivantes, de l'amont vers l'aval, de Lans-en-Vercors( source), Villard-de-Lans, Rencurel, Saint-Julien-en-Vercors, Choranche, Châtelus, Sainte-Eulalie-en-Royans, Pont-en-Royans, Auberives-en-Royans, Saint-Laurent-en-Royans, Saint-Just-de-Claix, Saint-Thomas-en-Royans, La Motte-Fanjas, Saint-Nazaire-en-Royans (confluence), Saint-Hilaire-du-Rosier (en face de la confluence). Soit en termes de cantons, la Bourne prend source dans le canton de Fontaine-Vercors, traverse le canton du Sud Grésivaudan, conflue dans le canton de Vercors-Monts du Matin, le tout dans l'arrondissement de Grenoble et l'arrondissement de Valence. Bassin versant[modifier | modifier le code] La Bourne traverse cinq zone hydrographiques W330, W331, W332, W333, W334 pour une superficie totale de 818km21. Ce bassin versant est constitué à 77,85 % de « forêts et milieux semi-naturels », à 20,69 % de « territoires agricoles », à 1,39 % de « territoires artificialisés », à 0,05 % de « surfaces en eau »1 Organisme gestionnaire[modifier | modifier le code] Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Affluents[modifier | modifier le code] La Bourne reçoit les eaux du Corrençonais du Meaudret, de la Doulouche et de la Vernaison, en rive gauche[réf. nécessaire]. La Bourne a dix tronçons affluents1 : le ruisseau Plénouse, le ruisseau de Font Noire, le ruisseau de Corrençon, le Méaudret, la Doulouche, le Bournillon, le ruisseau Gournier, le ruisseau des Jallifers, la Vernaison le Rognon, le canal de la Bourne, la Lyonne, le Tarze, le ruisseau de Maleval, le ruisseau des Allaverts le ruisseau Rouge, Hydrologie[modifier | modifier le code] La Bourne à Saint-Just-de-Claix[modifier | modifier le code] La Bourne a été observée à la station W3344010 La Bourne à Saint-Just-de-Claix (Pont de Manne), par l'EDF, à 164 m d'altitude, pour un bassin versant de 787 km2 depuis le 1er janvier 1967 (49 ans)2. Le module de la Bourne a été calculé durant 46 ans à Saint-Just-de-Claix4. Il se monte à 20,80 m3/s pour une surface de bassin de 787 km22. Débit moyen mensuel (en m3/s) Station hydrologique : W3344010 - La Bourne à Saint-Just-de-Claix (Pont de Manne) pour un bassin versant de 787 km2 et à 164 m d'altitude2 (le 08-09-2016 - données calculées sur 46 ans de 1969 à 2016) Source : Banque Hydro - Ministère de l'écologie et du développement durable La rivière présente des fluctuations saisonnières de débit de type pluvial à composante nivale, avec des hautes eaux de printemps dues entre autres à la fonte des neiges et portant le débit mensuel moyen au niveau de 38 à 43 m3/s de fin mars à mai inclus (avec un maximum en avril), suivies d'une baisse progressive jusqu'à l'étiage du mois d'août, avec une baisse du débit moyen mensuel à 4,5 m3/s ce mois-là. Dès septembre, les débits reprennent de l'amplitude jusqu'à un petit sommet en novembre (23 m3/s), suivi d'une nouvelle baisse d'hiver avec un deuxième minimum de 16,7 m3/s en janvier. Étiage ou basses eaux[modifier | modifier le code] Le VCN3 peut chuter jusque 0,820 m3/s, en cas de période décennale sèche. Crues[modifier | modifier le code] Les crues peuvent être très importantes. En effet, le QIX 2 et le QIX 5 valent respectivement 250 et 330 m3/s. Le QIX 10 est de 390 m3/s, les QIX 20 et le QIX 50 sont de 440 m3/s et 510 m3/s. Le débit instantané maximal enregistré à Saint-Just-de-Claix est de 567 m3/s le 1er décembre 2003 pendant que le débit journalier maximal a été de 396,0 m3/s le 3 décembre 2003. Lame d'eau et débit spécifique[modifier | modifier le code] La lame d'eau écoulée dans le bassin versant de la rivière est de 835 mm annuellement, ce qui est élevé et résulte des précipitations abondantes sur le massif du Vercors, mais est tout à fait normal dans cette région des Préalpes. Le débit spécifique (ou Qsp) atteint 26,4 l/s/km2de bassin.