Le 19 septembre 1897, un forgeron du Rozier,
Louis Armand, fut le premier à descendre
dans l'aven qui depuis porte son nom. Le
lendemain E.A. Martel, le père de la
spéléologie moderne et Armand Viré
l'accompagnèrent dans la découverte de cette
fantastique caverne. La cheminée d'accès,
longue de 40 m, débouche à la voûte d'une
salle immense haute de 35 m qui se prolonge
vers le bas par un second puits obstrué à 90
m de profondeur. La salle, longue de 110 m,
large de 60 m a une hauteur moyenne de 45 m.
Après cette exploration, pendant trente
longues années, seuls quelques courageux
initiés redécouvriront ce spectacle unique
au prix d'une périlleuse descente en échelle
de corde ou dans un cuffat suspendu par un
treuil. Il fallut attendre 1927 pour que
l’Aven Armand soit enfin aménagé et ouvert
au public. Un tunnel de 208 m, en pente
douce, équipé de marches conduisait à un
balcon accroché à la partie supérieure de la
salle, d'où escalier et sentier permettaient
de parcourir la cavité dont l'illumination
avait été confiée à Jacopolzi, un
spécialiste de l’époque. |