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petite balade
en Laponie à Enontekiö, au nord-ouest de la Finlande |
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les aurores boréales |
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nous savions
que nous pouvions en voir à cette période de l'année, mais nous savions
aussi que le phénomène restait incertain, qu'il nécessitait un ciel
parfaitement clair et une forte poussée de fièvre électro-magnétique
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Quelques explications |
Pour les adeptes du culte chamane, ce phénomène fut très certainement l'objet de nombreuses interprétations, l'oeuvre des esprits sames. Les légendes lapones y voient un "feu de renard", d'autres pensent que ce feu est à l'origine d'un gigantesque incendie qui aurait brûlé le sommet des montagnes pelées d'Olos Tunturi. Ces draperies aux formes fascinantes sont en fait d'origine électromagnétique. Le physicien Esa Turunen (voir article du Monde - pdf), passionné par le phénomène, explique que l'énergie déployée par les aurores boréales correspondrait à celle de 1 000 centrales nucléaires, ce qui tout simplement phénoménal. |
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Les aurores sont engendrées par la collision de particules chargées émises par le soleil avec la magnétosphère, ce bouclier invisible qui entoure notre planète. Captées par le champ magnétique terrestre, ces particules heurtent les atomes de la haute atmosphère, ce qui produit l'émission de lumières visibles par l'oeil humain. La période de septembre à avril est la plus favorable à l'observation, mais Un ciel dégagé est indispensable, puisque les aurores se déploient entre 100 et 1 000 km d'altitude. 2001 fut une année propice, comme le sera probablement 2012 avec des éruptions à la surface de notre astre générant les puissants vents solaires nécessaires au déclenchement du phénomène. Nul doute que nous serons alors quelque part bien au delà du cercle polaire. |
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Mais d'ici là, voyons ce qui s'est passé cette première semaine de janvier 2009. Après avoir assisté à une aurore boréale, nous étions évidemment dévorés par l'envie d'en voir une autre, mais en vain, malgré une veille attentive au sommet de la colline de Jyppyrä, les aurores ne sont pas revenues, au grand désarroi de tous nos amis qui avaient vu nos photos et qui, à leur tour, étaient prêts à passer des nuits polaires dehors pour surprendre l'aurore. |
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A
défaut de nous enivrer une nouvelle fois dans la contemplation, nous avons donc cherché sur la toile un moyen éventuel de prédire le phénomène. Mais là aussi, nous sommes restés bredouilles, car, quoiqu'en disent certains scientifiques, nous sommes
loin de connaître suffisamment le phénomène pour être en mesure de le prédire avec certitude. En revanche, nous avons trouvé le site de "NOAA Space Weather Prediction Center" : un site très bien fait qui offre presque en temps réel une carte des pôles montrant le niveau d'activité électro- magnétique sur une échelle de 1 à 10, avec la puissance
en gigawatts et la localisation géographique. |
en médaillon
ci-dessus, voici la carte du 5 janvier à l'heure où nous avons pu voir l'aurore (UT + 2) du sommet de Jyppyrä (cliquer sur la
vignette pour agrandir). Le niveau était de
7 / 10, la puissance de 33,3 Gigawatts et la localisation clairement située sur le nord de la
Scandinavie (Cap nord et Laponie, nord de la Russie et Mer de Barents). |
Sauf que la semaine suivante, le 14 janvier précisément (voir médaillon ci-contre), ce fut cette
fois à nouveau le feu d'artifice : un niveau de 8 / 10, 39,8 GW de puissance et tout le nord de la Finlande recouvert.
Espérons simplement que les présents sur les lieux ce jour là avaient au dessus de leurs têtes un ciel dégagé ... |